A Madrid, le vendredi 7 mars, le gouvernement espagnol entend mettre en œuvre une série de mesures visant à limiter les liquidations d’entreprises crédibles dans une conjoncture toujours marquée par la crise financière.
Les mesures présentées dans le décret-loi permettent, notamment, de sceller des accords de refinancement, une « remise partielle de dette ou d’ajournement de cinq à dix ans avec l’accord de seulement 51 % des créanciers.
D’autres mesures, facilitent la transformation de dettes en capital et favorisent les investisseurs qui injectent de l’« argent frais » dans des entreprises en difficulté, en leur permettant, en cas de faillite, d’être les premiers à être remboursés.
Face a la hausse des faillites et des créances douteuses et alors que la dette privée représente en Espagne 200 % du produit intérieur brut (PIB), Madrid veut « garantir la survie des sociétés qui ont accumulé une charge financière excessive mais sont viables ».