Les immeubles à Madrid Centro et dans le quartier Salamanca se situent seulement à 2,5% au-dessous du plus haut historique atteint en 2007 à l’occasion du boom immobilier. Le marché de l’immobilier est ainsi très polarisé dans la Capitale. Les hausses des prix se concentrent essentiellement dans le quartier Justice et Almagro, avec 1% et 5% au-dessous du plus haut historique atteint en 2007, respectivement, très proches du prix plafond. Dans d’autres quartiers, comme la Latina, Carabanchel ou Fuencarral- El Pardo le prix actuel est très éloigné du prix plafond, donc il peut être intéressant d’acheter, selon l’avis de Carlos Olmos, dirigeant et fondateur de uDA (urban Data Analytics).
A différence de la période de crise où les différences de prix des quartiers étaient étroites, la normalisation immobilière et hypothécaire a rétabli l’état des choses et chaque quartier recommence à refléter les valeurs propres à la capacité acquisitive de leurs habitants, ce qui est un signe de « santé immobilière ». Les quartiers de classe moyenne et basse dépendent encore en grande mesure du crédit, et ils sont donc très éloignés des prix du boom immobilier.
Des experts et des promoteurs immobiliers sont d’accord sur le caractère « raisonnable » de cette évolution de la valeur des prix, ils rejettent la possibilité d’autre bulle immobilière et, même si les banques recommencent à financier les acheteurs, elles posent des conditions très strictes pour la concession des hypothèques.