Après L’Espagne semble alors encore fragilisée par l’éclatement de sa bulle immobilière en 2008 : seuls 300.349 logements ont été vendus en 2013, soit 17,4% de moins qu’en 2012.
la hausse éphémère de la vente des logements en Espagne en 2012, ce chiffre est de nouveau à la baisse en 2013.
Les ventes ont baissé dans toutes les régions, à l’exception des îles Canaries (+1,4%), tandis que dans les deux villes principales elles augmentent aussi de 6,8% à Madrid et 0,8% à Barcelone. Au total, 15,8% des transactions ont été effectuées par des étrangers, résidant ou non en Espagne.
Ces dernières années, le marché espagnol du logement a connu de légères hausses, en 2010 (+5,9%) et 2012 (+3,6%), mais surtout des baisses très prononcées, en 2008 (-32,6%), 2009 (-17,8%) et 2011 (-29,3%), signe que difficultés persistent.
Il est désormais très loin du sommet atteint pendant la bulle, avec quelque 950.000 logements vendus en 2006, dans un contexte de fonte des prix: ces derniers accumulent une baisse de 37% depuis le pic atteint au troisième trimestre 2007, selon l’Institut national de la statistique (Ine).
Après avoir tiré l’économie espagnole, quatrième en zone euro, pendant plus d’une décennie, le marché de la construction et de l’immobilier a précipité dans sa chute tout le pays, ébranlant le secteur financier qui l’avait généreusement alimenté.
L’Espagne a dû ainsi bénéficier en 2012 d’un plan d’aide européen de plus de 40 milliards d’euros pour ses banques.
Les experts estiment qu’environ 1 million de logements restent invendus en Espagne, le gouvernement situant ce chiffre autour de 650.000 logements.
Morillon Avocats